Djebel BOUKARNINE:le toit de TUNIS

Dimanche 11 Janvier 2009

Participation de 7 personnes.

Toujours fidèles à l'esprit de l'Eco Vadrouille Club ,nous avons choisi d'éviter la route battue qui part de la ville de Hammamlif jusqu'au sommet de Boukarnine et de partir du coté ouest de la montagne c'est à dire de l'autoroute A1.On a aussi choisi de nous attaquer au flan nord par l'escalade d'un long coupe feu qui menait à première vue au sommet.
Contrairement à tous les jours de la semaine passée,le temps nous a encore joué un mauvais tour;le ciel était gris et les nuages diminuaient considérablement la visibilité...Nous traversions donc un champ d'oliviers en direction du coupe feu quand on s'est rendu compte qu'un profond oued nous barrait la route.L'oued était tellement encombré d'arbres et de broussailles que le fond n'est pas visible...Qu'est ce qu'on fait? On essaye de descendre pour traverser ou on contourne dans l'espoir de trouver par où passer sans prendre de risques? C'était le premier choix qu'on a pris et c'était vraiment à couper le souffle...plonger comme ça dans l'inconnu sans savoir ce qui nous attendait en bas et surtout si on pourrait remonter de l'autre côté...(voir la vidéo).

Après avoir remonté de l'oued, nous avons suivi une piste forestière qui nous a mené au pied de la montagne et en face du coupe feu dont l'inclinaison était tantôt difficile tantôt très difficile.Mais c'était le seul chemin vers le sommet.Nous nous sommes donc lancé sur cette bande de montagne en s'agrippant à tout ce qui nous aidait de se hisser mais surtout de ne pas glisser sur le sol couvert de boue.C'est au bout d'une heure de rude effort que nous somme enfin arrivés sur la route qui montait en lacet de la ville .Nous ne étions jamais aussi heureux de retrouver la chaussée plate et sèche...

De la hauteur où nous étions à ce moment là nous ne voyons pas plus loin que 20 mettre ;c'est normal nous étions au milieu des nuages...Mais au détour d'un virage , un soldat est surgit devant nous.Etonné de nous voir,il nous a quand même interdit d'avancer plus loin en disant que c'est une zone militaire interdite au public et il a vite aller chercher son supérieure.Le sous officier de garde nous a réitéré le même discours avec de la fermeté propre aux militaires mais aussi avec beaucoup de respect et d'étonnement ,peut être parce que nous lui avons raconté que nous étions monté par le coupe feu...L'officier de garde ,sitôt informé,lui aussi est venu nous saluer très gentiment .
Après une courte pause ,nous avons commencé à descendre mais cette fois par la route par peur de chutes sur le sol glissant du coupe feu.Heureusement que le soleil a commencé à briller pendent le chemin de retour ;c'est à ce moment qu'on a pu admirer la beauté des vue qu'offre la montagne.Le retour vers l'autoroute s'est effectué à travers la piste forestière.