jeudi 10 décembre 2009

Partir dans le sillage du LEZARD ROUGE

Vous avez envie de vivre une aventure ?
De vivre des sensations inoubliables en découvrant un ancien fort niché au sommet d'une montagne de 1165m, et que très peu de personnes connaît?
De se croire perdu quelques parts dans les canyons du Far West American?



Si c'est bien le cas, vous êtes invité à vous préparer pour le programme que l'eco-vadrouille club organise entre le 25 et le 27 décembre 2009 dans le sud-west et plus précisément à Gafsa.
Nous utiliserons le train pour partir le vendredi matin pour ceux qui ont la possibilité, et le soir pour les autres.
Le programme consiste à escalader le Djebel Orbata(1165m) le samedi 26/11/2009 pour découvrir Borj Erroumia qui est niché au sommet de cette montagne...



Le 27/11/2009 nous partirons à Metlaoui pour commencer une randonnée pédestre dans le sillage du fameux Lézard Rouge. Ça nous permettra de fouler le sol au fond des gorges et des canyons de Selja.
De retour à Gafsa, nous auront largement le temps pour visiter les sites et monuments historiques de la ville avant de reprendre le train du retour le soir même.




Veuillez donc, chers vadrouilleurs, confirmer votre participation le plus tôt possible.


Frais personnels: environ 40d (hébergement, collations, déplacements vers Elguettar et Metlaoui) + Prix du billet ALLER/RETOUR en train (dépend de la gare de départ et de l'eventuelle possession de carte jeune ou de fidélité).

NB: Prière ne pas s'encombrer de bagage unutile et surtout avoir de bonnes chaussures de marche.

Pour toute information supplémentaire n'hésitez pas à nous contacter...

Liens utils:
http://www.sncft.com.tn/fr/grande_ligne/reduction_carte.html
http://www.nachoua.com/Ph2001/Phtrainbey.htm

dimanche 6 décembre 2009

Djebel Bargou, la montagne à mille sources

La route de Fahs est bordée de champs de céréales , de prairies( d'ailleurs le mot "Fahs" signifie plaine en arabe) mais elle se distingue surtout par cet étonnent nombre de sites archéologique de l'époque romaine décimés de part et d'autre de son tracé.
C'est la route qu'on a pris le matin du 22 novembre 2009 pour aller escalader le Djebel Bargou. Arrivés au village du même nom et que les habitants locaux qu'on a eu la chance de rencontrer appellent Errebea (Errabe3), nous avons bifurqué à gauche vers la montagne. Après avoir laissé les voitures sous la garde bienveillante de quelques familles en train de cueillir des olives, nous avons entamé la marche.
Le lit sec d'un ruisseau que nous avons enjambé, est barré par une étrange bâtisse qui s'est avéré après contenir les machines qui pompent l'eau d'une source naturelle pour le compte d'une grande marque de distribution d'eau minérale en bouteille.
Dès nos premiers pas sur le sentier de la montagne, on a su que ça sera pas une tache facile. En effet, en plus de la pente accentuée que nous rencontrons, le soleil était au rendez vous ce jour là et il faisait chaud. En plus il a fallut que nous cherchions notre chemin.
Trois bonnes heures de marche, grimpée et escalade nous ont fallut pour arriver au sommet. C'est un paysage insolite que nous avons découvert; le sommet n'est qu'un plateau rocailleux grand comme trois terrains de football. En plus, c'était la première fois qu'on voit un troupeau de moutons paître à une altitude pareille.
Après la pause déjeuner, on a pu faire un tour d'horizons où on a pu voir en contre bas le village de Ain Boussaadia au fond de la vallée qui sépare Djebel Bargou de celui du Sarj( plus de 1300m). La vue est imprenable et malgré la brume on pouvait voir les montagnes Weslet au sud , Fkirine et Zaghouan au nord est.
Le chemin de retour qu'on a choisi nous a emmené sur une piste agricole qui montait du bas de la montagne jusqu'à un majestueux caroubier abrité entre deux versent du djebel. Ça nous a vraiment soulagé de retrouver enfin la terre plane pour descendre.



mardi 17 novembre 2009

Escalade de Djebel Bargou


Le 22 novembre 2009 est la date qu'on a choisi pour notre prochaine sortie: randonnée pédestre sur un parcours de difficulté moyenne vers le sommet de Djebel Bargou, l'un des plus hauts massifs montagneux de la Tunisie.
L'objectif est, comme d'habitude, la découverte des richesses que recèle le site en vue de le valoriser... Le regroupement aura lieu devant le siège de COMAR Av Habib Bourguiba, Tunis à 07h30.
Veuillez svp confirmer votre participation et mentionner si vous êtes ou non motorisé pour pouvoir organiser le covoiturage...
En plus de la bouteille d'eau et du sandwich, pensez à mettre une veste imperméable dans votre sac à dos et à avoir des chaussures type trekking.

jeudi 12 novembre 2009

Cap Farina, un coin du paradis

Après la périlleuse escalade de Djebel Zaghouan, on a décidé d'effectuer une randonnée plutôt à la portée de tout le monde...C'est au Cap Farina que nous nous sommes dirigé un beau matin du 24 octcbre 2009.
Beaucoup sont ceux qui pensent que Raf-Raf et Ghar Elmilh sont beaux, mais ils font allusion surtout aux plages de ces deux villages. En réalité, il suffit de s'aventurer un peu plus loin sur la colline pour avoir une vue plus grande et beaucoup plus belle de l'endroit.
Nous étions cinq ce jour là sur la piste sablonneuse qui part de Raf-Raf et passe au milieu d'une foret assez dense offrant une végétation diversifiée. Tout en avançant, la route montait doucement vers la crête de la colline. C'est à ce moment qu'on a pu admirer à la fois la plage de Raf-Raf et celle de Ghar Elmilh, avec une vue sur le rocher Pilau, l'île Plane et les îles Cani. Suivant un sentier qui descendait vers la pointe du cap nous nous sommes trouvés à coté du mausolée de Sidi Hattab dans un cadre paradisiaque qu'on a choisi pour y déjeuner.
Après avoir visité la carrière qui se trouve à la pointe du cap et de laquelle on les pierres qui ont servit à la construction des villes antiques avoisinantes, nous sommes partis sur la piste qui va de l'autre cote de la montagne vers la plage et le village de Ghar Elmilh. Un imposant monument construit de pierres passées à la chaux blanche trônait au milieu de la falaise; le mausolée de Sidi Ali Elmaki, qui était à l'origine une petite caverne, est visité par les les habitants de la région.
Pour le retour nous avons opté pour escalader la colline...C'était une occasion pour nous pour pimenter la randonnée par un effort physique assez intense et qui nous a permis de rejoindre la piste de retour.


vendredi 16 octobre 2009

Randonnée au Cap Farina

Tous les amateurs et amatrices de la nature avides d'une nouvelle bouffée d'air frais, sont invités à se préparer pour la randonnée qui aura lieu le dimanche 25 Octobre 2009 et qui nous mènera de Raf-Raf au mausolée de Sidi Ali Elmakki.




Le parcours aller-retour devra nous prendre à peu près 5 heures avec une pause déjeuner à la pointe la plus au nord du Cap Farina et avec une vue sur l'ile Plate, le rocher du Pilau et sur la baie de Tunis...




Contrairement à l'escalade du Pic de Zaghouan, cette randonnée est plutôt à la portée de tout le monde.
le rendez-vous sera devant la minucipalité deRaf-Raf à 9h du matin, et n'oubliez pas d'avoir de bonne chaussures de marche.
Veuillez confirmer votre participation à travers un des 2 Émail affichés sous la rubrique" nous contacter" à la gauche de la page d'acceuil du blog.

Escalade du pic de Zaghouan

Culminant à 1295m du niveau de la mer, le pic de Djebel Zaghouan est l'un des plus hauts sommets de la Tunisie . Notre expérience passée étant limitée à la visite du temple d'eau et à une randonnée autour de la montagne en passant par le mausolée de Sidi Bougabrine, nous avons donc choisi de découvrir les splendeurs de la région en allant encore plus haut vers le sommet.
La marche du temple des eaux au mausolée et qui a duré deux heures a pris des airs de randonnée plutôt facile pour la plupart des participants. Mais le périple qui a commencé après une courte pause à Sidi Bougabrine est au delà de toute imagination...En effet, le sentier de berger qu'on suivait sur les quelques premières centaines de mètres de l'escalade et qui était manifestement à la portée de tout le monde, s'évanouissait dans la nature dès notre sortie du sous bois qui couvrait la montagne jusqu'à une hauteur mitoyenne. Ça nous a laissé perplexes sur le chemin à emprunter devant un mur de rochers escarpés et c'est là que les choses sérieuses ont commencé...


vendredi 2 octobre 2009

350, une occasion pour AGIR



Pour tous ceux et celles qui se proclament ecolo voila une bonne occasion pour montrer sa volonté pour agir en adhérant à l'une des actions qui se préparent partout dans le monde et peut être tout prés de chez soi. Il sera question de d'alerter le maximum de personnes sur les risques qu'encoure la planète et l'humanité suite au réchauffement climatique...
Commençons tout d'abord par suivre ces liens pour avoir une idée exhaustive de la signification du nombre 350 et de la multitude des actions possibles et envisageables...
http://stage.350.org/fr/la-science-de-350
http://stage.350.org/fr/fait-du-bruit
http://stage.350.org/fr/9etapes

mercredi 23 septembre 2009

Découvrir Djebel Zaghouan


Nous projetons programmer une randonnée qui nous mènera du Temple des eaux au sommet de Djebel Zaghouan avec une escale-déjeuner au mausolée de Sidi Bougabrine.
Toute personne désireuse de prendre part à cette sortie est appelée à prévoir de bonnes chaussures de marche(type trekking) et surtout une veste imperméable.
Le rendez-vous est fixé pour le dimanche 27 septembre 2009 à 9H au parking du temple des eaux.




samedi 12 septembre 2009

Désertification, déforestation...pour les grands maux les grands remèdes.



Original, saugrenu, irréaliste? Les qualificatifs ne manquent pas pour définir le projet du designer industriel coréen Hwang Jin Wook. En effet, ce dernier a imaginé un concept qui vise à lâcher des bombes en pleine nature permettant de lutter contre la déforestation et la désertification...


Oui oui, vous avez bien lu!
Des bombes végétales pour la planète

Ces bombes, dépourvues d'explosifs, sont appelées "Seedbombs" (bombes à graines) et sont en fait des capsules en amidon biodégradables contenant des graines et un sol artificiel qui fournit l'alimentation et l'humidité nécessaires à la croissance de la plante.


Bombes à graines ; lorsqu'une "Seedbomb" est lâchée d'un avion dans les zones sélectionnées (y compris des terrains abandonnés), elle se désintègre et libère quelques milliers de capsules qui s'enfoncent dans le sol pour donner naissance à une plante. Cette dernière mûrit et la capsule se désagrège ensuite.

En bref, la "Seedbomb" ne laisse aucun déchet et n'a nullement besoin de l'intervention humaine pour faire pousser les plantes...Qui aurait cru qu'une bombe puisse un jour protéger la Terre plutôt que de la détruire?! Toutefois, il ne s'agit que d'un concept donc pas de largage de bombes en vue pour l'instant.

De notre côté, nous pouvons effectuer un geste des plus simples et...réalistes pour lutter contre la déforestation mais aussi compenser nos émissions de CO2 : planter des arbres

Source: Sauve la Terre

samedi 25 juillet 2009

Camping à El Haouaria; nature, culture et rencontres

L’idée de clôturer la saison de vadrouille par un camping était partagée par tous les membres du club. Nous avons finalement choisi de prendre part à un camping organisé par le groupe « Tunisia » de CouchSurfing à El Haouaria. Il y avait des participants de différentes régions de la Tunisie mais aussi de France, de l’Autriche, de l’Italie, de l’Australie, des États Unis …

La rencontre avec nos amis tunisiens et étrangers était très enrichissante de point de vue échange culturel. C’était aussi une occasion pour échanger nos expériences…

En ce qui concerne El Haouaria, nous sommes encore sous le charme. Il y a tout pour nous plaire : belle plage et mer très propre, montagne entourée par la mer de trois cotes et portant encore les vestiges de guerres ancestraux, une population accueillante et un calme incroyable qu’on ne peut trouver que sur les petites iles.

Le deuxième jour a coïncidé avec le festival annuel de l’épervier. C’est en fait l’attraction principale des autochtones ; ils perpétuent ainsi des traditions ancestrales de chasse à l’aide des rapaces.



vendredi 5 juin 2009

Camping à El Haouaria


La sortie prochaine sera programmée pour El Haouaria le 13 et 14 Juin 2009. Ça sera donc le premier camping que nous organisons; les eco-vadrouilleurs désireux de participer à cette aventure sont appelés à se préparer (tente, sac de couchage ou petite couverture, à boire et à manger, chaussures trekking, jumelles...).
Le programme sera meublé de : trekking, pêche, baignade, soirée autour du feu de camp et spectacle au festival annuel de l'épervier...

Sacrilège à Zriba el Alia


La chanson dit" qui a le droit de faire ça à un enfant?" et nous disons " qui a le droit de faire ça à un PATRIMOINE?"
Lors de notre visite au village berbère de Zriba el Alia on a été tous choqué de voir au beau milieu du patelin une battisse qui est sans aucun doute déconnectée de la réalité de l'endroit; ça ne sera ni ses couleurs, ni son age, ni sa forme, ni son style, ni même les dômes qui surplombent son toit qui la lieront à ce beau paysage historique et typique...
Le gentil vieil homme qui s'est porté volontaire pour nous guider,
mécontent lui aussi, a dit que c'est le mausolée d'un certain marabout que les anciens villageois vénérait sans même le connaitre...il n' a jamais mis les pieds dans ce village et son tombeau est quelques part hors de la Tunisie...
C'est à se demander qui est responsable de cette "balafre"au milieu de ce beau paysage?!!!!!

dimanche 31 mai 2009

ZRIBA EL ALIA: un village bérbère de la Tunisie

DIMANCHE 26 AVRIL 2009
Arrivés de Tunis, Sfax et Nabeul, les participants à cette sortie se sont donné rendez-vous dans le parking de la célèbre station thermale de HAMMAM ZRIBA. Sans perdre de temps on a pris la route en passant par un vieux pont sur une petite rivière comme on n'en trouve que très peu en Tunisie.


Le temps était voilé et lourd, mais déjà un étrange paysage nous a fait oublié la chaleur. C'était en réalité de gros amoncellements de sable extrait jadis des mines de fluorine avoisinantes et qui s'est calcifié au fil des années pour constituer de gros talus blancs de part et d'autre de la route qui monte vers Zriba el Alia.
Une longue marche se profilait devant nous, mais les odeurs que nous humions et qui provenaient des vergers et des fermes tout alentour du chemin nous redonnaient du courage pour continuer dans l'espoir de découvrir de nouvelles sensations.
Tout d'un coup et au détour d'un gros rocher, nous avons débouché sur une place située en amont du village de Zriba. Il y avait là les deux maisons encore habitées de tout le patelin. Les gens vivaient fièrement à l'écart de la ville et en harmonie avec la nature. Ils étaient gentils et accueillants au point de se porter volontaire pour nous guider dans la découverte de leur village.
Nous étions agréablement surpris de trouver que c'était plus ou moins conservé; plusieurs battisses sont encore en très bon état et s'explique par le fait qu'elles ne sont désertées que depuis peu de temps et aussi par la solidité des toits en voute construits en pierres ingénieusement disposées pour résister aux intempéries, au temps et même dans quelques cas pour soutenir un étage supérieur...
Nous avons choisi de casser la croute au sommet de l'un des deux rochers qui surplombent Zriba. Ainsi nous avons pu profiter de ce promontoire pour avoir une vue globale du village et pour admirer la splendeur de Djebel Zaghouan.
Sur le chemin de retour nous nous sommes aventurés sur un sentier en amont de la station thermale pour visiter les mines. La grotte qu'on a pu pénétrer était tellement immense que les moyens de l'armée nationale n'ont pas pu boucher comme c'est le cas pour les autres grottes. C'était vraiment à couper le souffle et jamais aucune photo ni vidéo ne peut décrire la foule de sensations qu'on a eu devant ce dédale de grands trous noirs qui partent dans tous les sens vers le cœur de la montagne...
Enfin, une autre agréable surprise nous attendait: le ruisseau qu'on a vu en aval du parking coulait et cascadait devant nous entre deux montagnes où il a creusé une gorge profonde. C'était la cerise sur le gâteau...



lundi 4 mai 2009

Randonnée au parc naturel d'Ichkeul

Le site de l'Ichkeul est propice à la randonnée. En effet, la piste qui court à une hauteur variable sur le flanc nord de la montagne offre aux visiteurs des vues incroyables du lac. Mais malheureusement, beaucoup de nos concitoyens ne connaissent pas malgré que ce site n'est qu'à quelques encablures de Bizerte et Tunis.



Notre sortie a débuté de Tunis. La verdure à perte de vue sur la route de Mateur présageait une belle sortie malgré le temps voilé. Arrivés au parking du parc, nous avons abandonné les voitures pour suivre la piste aménagée qui contourne la montagne et qui permet de savourer la beauté du paysage.




L'accès à la fameuse grotte du Djebel Ichkeul étant interdit pour ne pas déranger les chauve-souris, en plein période de reproduction, nous nous sommes convenus à essayer d'escalader la montagne pour profiter des vues panoramiques qu'offre le sommet. Malheureusement, l'absence de sentiers nous a empêché d'y arriver à quelques mètres de notre but; arbres et arbustes formait un mur broussaillant, épineux qui nous a obligé à rebrousser chemin. C'était vraiment très excitant et très physique pour tous le monde.





jeudi 30 avril 2009

Balade, randonnée, vadrouille...

Si la balade est synonyme de promenade et la randonnée est définie en tant que:
  • Promenade assez longue où, généralement, on revient à son point de départ : Faire une randonnée en voiture en Île-de-France
  • Activité de loisir consistant en une promenade de longue durée que l'on fait à pied, à bicyclette, à cheval, à skis, etc., sur un circuit le plus souvent balisé (LAROUSSE)
la vadrouille,elle, est une promenade sans but précis (LAROUSSE).
Les vadrouilles que nous organisons au sien de notre club ont, certes, un but précis mais nous essayons toujours à aller plus loin, plus haut...à la découverte de sensations et d'aventures nouvelles.

lundi 13 avril 2009

Allons découvrir la Zriba El Alia


Beaucoup de monde connait le village de "Zriba" ou plus communément "Hammam Zriba", du gouvernorat de Zagouan célèbre surtout pour ses bains maures à l'eau thermale. Mais peu de gens sait que l'ancien village de Zriba se trouve en réalité plus en amont.
Le village berbère et les splendeurs du relief de la région incitent à la découverte. C"est pourquoi le club organise une vadrouille vers la Zriba El Alia le dimanche 26 avril 2009.
Le rendez vous est fixé à coté du rond point de Barreket Essahil à 9h du matin.

Attention! ce programme peut être reporté si les prévisions météorologiques sont défavorables.

samedi 28 mars 2009

Ain Khanfous,oui...mais la grotte!?...



Partis de Kairouan à 9h30, nous avons perdu notre chemin à plusieurs reprises car par malchance il y avait des travaux sur la route qui mène à Weslatia et toutes les indications ont était par conséquent enlevées. Mais nous sommes arrivé finalement devant le mausolée de Sidi Hamed où nous avons abandonné les véhicules et commencé la vadrouille à travers le lit sec d'un oued à la recherche de Ain Khanfous et de la fameuse grotte.
Sur notre route, on a pu visiter un fortin en ruines niché, comme c'est l'habitude chez les tribus berbères, en haut d'un monticule rocheux.Plusieurs indices attestent de l'occupation des lieux jusqu'à un temps très proche.





La recherche de Ain Khanfous et de la grotte a commencé sitôt descendu du fortin. Mais malgré les efforts des deux groupes constitués pour cette raison, nous n'avons réussi à trouver que Ain Khanfous qui est, en réalité un maigre filet d'eau qui suintait à travers les roches.Néanmoins, nous avons été séduits par la beauté et la singularité du site.Il s'agit d'un oued qui zigzague entre les collines à un point que par endroits on se croie passer entre deux grands murs de pierres, de roches couverts d'une végétation clairsemée et semble cacher beaucoup de secrets...tels que l'entrée de la grotte.



Aurions-nous dû emmené un guide de la région avec nous? Où ça gâcherait le plaisir de la vadrouille?
Aurions-nous aussi ne pas arrêter les recherches avant de trouver la grotte? Où ça risquerait de nous faire perdre beaucoup plus de temps en vain?
La décision d'arrêter les recherches et de prendre une pause pour récupérer (c'était un jour très chaud pour la saison) et pour déjeuner, a été vraiment difficile à prendre pour nous. Mais la beauté de la région, le suspense de la recherche, et la promesse qu'on a pris de revenir une autre fois trouver la grotte, présentaient pour nous la consolation après l'échec d'atteindre l'objectif de la sortie.

mercredi 11 mars 2009

Ichkeul vous attend...


ATTENTION,
La sortie programmée pour le JEUDI 26 MARS 2009 vers le parc national d'Ichkeul sera avancée au DIMANCHE 22 MARS 2009 . L'objectif sera de découvrir les splendeurs du lac à travers une randonnée sur ses berges et une escalade du djebel portant le même nom, et d'explorer la grotte d'EL HAOUIA .
Vous êtes prêts, chers vadrouilleurs? Rendez-vous donc à la sortie de l'hypermarché "Géant", côté autoroute,le même jour à 8h30du matin.





mardi 3 mars 2009

إرادة الحياة La volonté de vivre

Le monde célèbre ces jours-ci la mémoire de notre poète national ABOU ELKACEM ACHEBBI qui est né il y a un siècle.Il a été le poète qui trouvait dans ses multiples escapades dans la nature un refuge contre l'incompréhension dont il a été sujet au sein de sa société de "Djerid" du début du 20éme siècle.
Le poème qui suit est un chez d'œuvre , un peu long c'est vrai, mais essayer de l'alléger par l'élimination de quelques vers serait un sacrilège. Donc, prenez votre mal en patience et savourez...

إرادة الحياة - لأبي القاسم الشابي

إذا الشّعْبُ يَوْمَاً أرَادَ الْحَيَـاةَ * فَلا بُدَّ أنْ يَسْتَجِيبَ القَـدَر

وَلا بُـدَّ لِلَّيـْلِ أنْ يَنْجَلِــي * وَلا بُدَّ للقَيْدِ أَنْ يَـنْكَسِـر

وَمَنْ لَمْ يُعَانِقْهُ شَوْقُ الْحَيَـاةِ * تَبَخَّـرَ في جَوِّهَـا وَانْدَثَـر

فَوَيْلٌ لِمَنْ لَمْ تَشُقْـهُ الْحَيَاةُ * مِنْ صَفْعَـةِ العَـدَم المُنْتَصِر

كَذلِكَ قَالَـتْ لِـيَ الكَائِنَاتُ * وَحَدّثَنـي رُوحُـهَا المُسْتَتِر

وَدَمدَمَتِ الرِّيحُ بَيْنَ الفِجَاجِ * وَفَوْقَ الجِبَال وَتَحْتَ الشَّجَر

إذَا مَا طَمَحْـتُ إلِـى غَـايَةٍ * رَكِبْتُ الْمُنَى وَنَسِيتُ الحَذَر

وَلَمْ أَتَجَنَّبْ وُعُـورَ الشِّعَـابِ * وَلا كُبَّـةَ اللَّهَـبِ المُسْتَعِـر

وَمَنْ لا يُحِبّ صُعُودَ الجِبَـالِ * يَعِشْ أَبَدَ الدَّهْرِ بَيْنَ الحُفَـر

فَعَجَّتْ بِقَلْبِي دِمَاءُ الشَّبَـابِ * وَضَجَّتْ بِصَدْرِي رِيَاحٌ أُخَر

وَأَطْرَقْتُ ، أُصْغِي لِقَصْفِ الرُّعُودِ * وَعَزْفِ الرِّيَاح وَوَقْعِ المَطَـر

وَقَالَتْ لِيَ الأَرْضُ - لَمَّا سَأَلْتُ : * " أَيَـا أُمُّ هَلْ تَكْرَهِينَ البَشَر؟"

"أُبَارِكُ في النَّاسِ أَهْلَ الطُّمُوحِ * وَمَنْ يَسْتَلِـذُّ رُكُوبَ الخَطَـر

وأَلْعَنُ مَنْ لا يُمَاشِي الزَّمَـانَ * وَيَقْنَعُ بِالعَيْـشِ عَيْشِ الحَجَر

هُوَ الكَوْنُ حَيٌّ ، يُحِـبُّ الحَيَاةَ * وَيَحْتَقِرُ الْمَيْتَ مَهْمَا كَـبُر

فَلا الأُفْقُ يَحْضُنُ مَيْتَ الطُّيُورِ * وَلا النَّحْلُ يَلْثِمُ مَيْتَ الزَّهَــر

وَلَـوْلا أُمُومَةُ قَلْبِي الرَّؤُوم * لَمَا ضَمَّتِ المَيْتَ تِلْكَ الحُفَـر

فَوَيْلٌ لِمَنْ لَمْ تَشُقْـهُ الحَيَـاةُ * مِنْ لَعْنَةِ العَـدَمِ المُنْتَصِـر!"

وفي لَيْلَةٍ مِنْ لَيَالِي الخَرِيفِ * مُثَقَّلَـةٍ بِالأََسَـى وَالضَّجَـر

سَكِرْتُ بِهَا مِنْ ضِياءِ النُّجُومِ * وَغَنَّيْتُ لِلْحُزْنِ حَتَّى سَكِـر

سَأَلْتُ الدُّجَى: هَلْ تُعِيدُ الْحَيَاةُ * لِمَا أَذْبَلَتْـهُ رَبِيعَ العُمُـر؟

فَلَمْ تَتَكَلَّمْ شِفَـاهُ الظَّلامِ * وَلَمْ تَتَرَنَّـمْ عَذَارَى السَّحَر

وَقَالَ لِيَ الْغَـابُ في رِقَّـةٍ * مُحَبَّبـَةٍ مِثْلَ خَفْـقِ الْوَتَـر

يَجِيءُ الشِّتَاءُ ، شِتَاءُ الضَّبَابِ * شِتَاءُ الثُّلُوجِ ، شِتَاءُ الْمَطَـر

فَيَنْطَفِىء السِّحْرُ ، سِحْرُ الغُصُونِ * وَسِحْرُ الزُّهُورِ وَسِحْرُ الثَّمَر

وَسِحْرُ الْمَسَاءِ الشَّجِيِّ الوَدِيعِ * وَسِحْرُ الْمُرُوجِ الشَّهِيّ العَطِر

وَتَهْوِي الْغُصُونُ وَأَوْرَاقُـهَا * وَأَزْهَـارُ عَهْدٍ حَبِيبٍ نَضِـر

وَتَلْهُو بِهَا الرِّيحُ في كُلِّ وَادٍ * وَيَدْفنُـهَا السَّيْـلُ أنَّى عَـبَر

وَيَفْنَى الجَمِيعُ كَحُلْمٍ بَدِيـعٍ * تَأَلَّـقَ في مُهْجَـةٍ وَانْدَثَـر

وَتَبْقَى البُـذُورُ التي حُمِّلَـتْ * ذَخِيـرَةَ عُمْرٍ جَمِـيلٍ غَـبَر

وَذِكْرَى فُصُول ٍ ، وَرُؤْيَا حَيَاةٍ * وَأَشْبَاح دُنْيَا تَلاشَتْ زُمَـر

مُعَانِقَـةً وَهْيَ تَحْـتَ الضَّبَابِ * وَتَحْتَ الثُّلُوجِ وَتَحْـتَ الْمَدَر

لَطِيفَ الحَيَـاةِ الذي لا يُمَـلُّ * وَقَلْبَ الرَّبِيعِ الشَّذِيِّ الخَضِر

وَحَالِمَـةً بِأَغَـانِـي الطُّيُـورِ * وَعِطْرِ الزُّهُورِ وَطَعْمِ الثَّمَـر

وَمَا هُـوَ إِلاَّ كَخَفْـقِ الجَنَاحِ * حَتَّـى نَمَا شَوْقُـهَا وَانْتَصَـر

فصدّعت الأرض من فوقـها * وأبصرت الكون عذب الصور

وجـاءَ الربيـعُ بأنغامـه * وأحلامـهِ وصِبـاهُ العطِـر

وقبلّـها قبـلاً في الشفـاه * تعيد الشباب الذي قد غبـر

وقالَ لَهَا : قد مُنحـتِ الحياةَ * وخُلّدتِ في نسلكِ الْمُدّخـر

وباركـكِ النـورُ فاستقبـلي * شبابَ الحياةِ وخصبَ العُمر

ومن تعبـدُ النـورَ أحلامـهُ * يباركهُ النـورُ أنّـى ظَهر

إليك الفضاء ، إليك الضيـاء * إليك الثرى الحالِمِ الْمُزْدَهِر

إليك الجمال الذي لا يبيـد * إليك الوجود الرحيب النضر

فميدي كما شئتِ فوق الحقول * بِحلو الثمار وغـض الزهـر

وناجي النسيم وناجي الغيـوم * وناجي النجوم وناجي القمـر

وناجـي الحيـاة وأشواقـها * وفتنـة هذا الوجـود الأغـر

وشف الدجى عن جمال عميقٍ * يشب الخيـال ويذكي الفكر

ومُدَّ عَلَى الْكَوْنِ سِحْرٌ غَرِيبٌ * يُصَـرِّفُهُ سَـاحِـرٌ مُقْـتَدِر

وَضَاءَتْ شُمُوعُ النُّجُومِ الوِضَاء * وَضَاعَ البَخُورُ ، بَخُورُ الزَّهَر

وَرَفْرَفَ رُوحٌ غَرِيبُ الجَمَالِ * بِأَجْنِحَـةٍ مِنْ ضِيَاءِ الْقَمَـر

وَرَنَّ نَشِيدُ الْحَيَاةِ الْمُقَـدَّسِ * في هَيْكَـلٍ حَالِمٍ قَدْ سُـحِر

وَأَعْلَنَ في الْكَوْنِ أَنَّ الطُّمُوحَ * لَهِيبُ الْحَيَـاةِ وَرُوحُ الظَّفَـر

إِذَا طَمَحَتْ لِلْحَيَاةِ النُّفُوسُ * فَلا بُدَّ أَنْ يَسْتَجِيبَ الْقَـدَرْ